C’est là qu’elle pose son regard d’enfant, sur le quotidien de cette « maison des fêlés, avec dedans plein de gens qui ressemblent à des félins », nourrissant de ses observations son Journal des maladies du mental. Jusqu’au jour où le jeune docteur Fausto Meraviglia décide de libérer les patients, comme le prévoit une loi votée quelques années plus tôt en 1978, et de prendre Elba sous son aile. Lui qui n’a jamais été un bon père apprend le poids et la force de la paternité.
RépondreSupprimerun vocabulaire imagé et plein de fantaisie qui m'a fait sourire et même rire souvent : "la locataire du dessous, les soeurs Gros Cul, le monde d'à moitié, la maison des fêlés"
les deux personnages narrateurs empreints de fantaisie et de folie créative rendent le sujet et l'atmosphère plus légers.
toutefois, la première partie m'a agacée, il me manquait le fil de l'histoire, le récit était parfois décousu, je me croyais chez les fous :)
La suite m'a intriguée et j'ai poursuivi pour connaître le destin d'Elba et puis finalement, très émue, j'ai versé quelques larmes à la fin.
Viola ARDONE : je t’ai aimée dans le train des enfants et j’avais toute confiance en toi. Pari perdu malheureusement pour les Merveilles. Je n’ai pas trouvé la même plume que dans ton livre précédent. Est-ce cela qui m’a déstabilisée ? Peut-être… en tous cas j’ai pas réussi à me projeter dans cet hôpital et je n’ai surtout pas réussi à ressentir le soulagement d’en sortir. Pas bon signe.
RépondreSupprimerClairette
J’ai vraiment aimé ce livre, c’est le côté un peu fantaisiste qui ressort malgré le contexte sombre. À travers les yeux d’Elba, il y a une légèreté presque poétique qui vient équilibrer la dureté de l’histoire. Ça donne un charme particulier au livre et le rend encore plus marquant
RépondreSupprimerBravo Viola Ardone d'avoir autant changé de style, belle prouesse que de nous emmener ds cet asile des années 80 où l'on enferme les femmes parce qu'elles ne sont pas fidèles, ou incapables de s'occuper de la maison, de leur mari, leurs enfants!! Qu'il est touchant le langage d'Elba, avec les calmes, les agitées, loupiotte qui t'envoie de l'électricité qd tu es trop agitée, les sœurs gros culs qu'elle fuit pour revenir dans cet univers qu'elle connait et où se trouve sa mère...
RépondreSupprimerEt même si parfois, je me suis sentie dissociée, phénomène bien connu par les psychologues au prise avec des femmes ayant vécu des violences, c'est là tte la force de V.Ardone que de nous mettre dans cet état, tt proche de ces "fous" pas si loin de nous.
Un beau roman, puissant.
Une belle écriture mais un fil conducteur décousu. J'ai eu du mal à accrocher malgré l'attachement pour Elba dans ce monde à moitié. Elba qui reste là, persuadée que sa Muti n'est pas morte et qui, à force d'y vivre en apprend bien plus sur eux.
RépondreSupprimerJ'ai assez bien aimé ce livre. Il se lit bien et il nous montre le décor d'un asile psychiatrique de l'intérieur à travers les yeux d'une adolescente qui est loin d'être une malade mentale. Elle est même intelligente, puisqu'elle répertorie tous les nouveaux arrivants d'une façon d'ailleurs assez drôle.
RépondreSupprimerJe l’ai trouvé un peu déconcertant dans la 2ème partie quand c'est Fausto, le psychiatre, qui parle car je ne savais pas trop où l'auteur voulait nous emmener et on comprend vraiment à la toute fin.