Libellés

RECHERCHE PAR TITRE OU PAR AUTEUR :

mardi 3 décembre 2024

LA DANGEREUSE de Loubna ABIDAR et Marion VAN RENTERGHEM

Au Maroc, elle dérange. Trop libre. Trop franche. Trop vraie. Trop femme.

Loubna Abidar est devenue un symbole, l’incarnation d’une résistance. Jamais elle ne baisse les yeux, jamais elle ne retient ses mots. Elle en a acquis un surnom : « Abidar la dangereuse ».
Le succès international du film Much Loved (2015), où elle joue le rôle d’une prostituée, lui a valu d’être nominée pour le César de la meilleure actrice. Mais aussi d’être traitée de « pute », menacée de mort et agressée dans son pays. Sa faute ? Avoir osé briser des tabous sur la nudité, la prostitution, la place des femmes dans une société machiste.

2 commentaires:

  1. On parle beaucoup de la condition de la Femme dans le monde alors j'ai eu envie de lire l’histoire de Loubna, qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer de pire.
    Je suis peut-être naïve mais :
    • Comment l'humain peut-il penser que deux êtres ne peuvent pas être égaux en droits ?
    • D'où est né ce mépris pour le sexe qu'on définit injustement de 'faible' ?
    • Comment ce mépris conduit-il à de telles violences ?
    • Comment des hommes peuvent se croire tout permis et juger, insulter, mépriser et surtout se servir à leur guise du corps de femmes ?
    • Ce mépris ne se cache-t-il pas derrière leur peur finalement ?
    La peur d’être face à un sexe d’une force extraordinaire.
    Tout le monde le sait mais personne ne le dit malheureusement. Alors moi je le dis.
    Clairette secouée…

    RépondreSupprimer
  2. J'ai beaucoup aimé ce livre autobiographique. Je l'ai lu très rapidement car bien écrit, même quand les autrices décrivent les scènes de viols et agressions diverses.
    On ne peut pas dire que l'enfance de Loubna Abidar ait été toujours malheureuse puisqu'elle a connu de vrais moments de bonheur chez sa grand-mère, avec ses cousins, même si sa condition de fille d'arabe et berbère l'a toujours desservie. J'ai apprécié les évocations des bains au hamman, les fêtes où il fallait confectionner de nombreux plats pour les invités. En revanche, le retour chez ses parents a été un enfer, avec un monstre pour père, qui l'a humiliée, torturée et violée. Mais quelle force de caractère pour arriver à chasser ce père nocif pour elle, pour son frère et sa soeur mais aussi pour sa mère qu'elle a sauvée de ce bourreau. Et sa passion pour le cinéma y est pour beaucoup. Mais c'est aussi par le cinéma qu'elle subira des agressions de toutes sortes avec la sortie de son film sur les prostituées. Et cela s'est passé en 2015 et au Maroc, pas en Iran ! Je pensais le Maroc un peu plus "évolué" mais il n'en est rien et la femme est encore soumise, agressée, violée dans une société encore très patriarcale.

    RépondreSupprimer

3, 2, 1.. Commentez !