Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
"Léo le triso. Léonard le bâtard."
Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric.
Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu. Un jour, lui aussi ira voir les cascades, les lacs, les vallées plantées de grands pins majestueux. En attendant, il accepte, et subit ce que ses harceleurs lui infligent. Mais jusqu’à quand ? Car si Léonard est une proie facile et résignée, tout être humain a ses propres limites…
Âmes sensibles s’abstenir ! Karine reste dans le même registre : du cruel, de l’insupportable, du sombre, du désespoir, de la terreur et de la souffrance psychologique et physique. J’adhère et j’adore ! Rajoutez à cela une petite intrigue bien construite qui se cache au milieu des horreurs humaines et le mélange fonctionne parfaitement.
RépondreSupprimerAh et j’oubliais : j’ai pleuré au moins 3 fois.
Clairette
J'ai franchement été déçue par ce roman et pourtant j'adore l'auteur. Si ça se voulait un hommage à Steinbeck, c'est complètement raté. Ca dégouline de bons sentiments : "Je suis un idiot" -Mais non tu es différent." "J'ai de la chance de t'avoir. -Oh non c'est moi !" etc...
RépondreSupprimerC'est cousu de fil blanc, on sait très vite qui est le tueur. C'est long ! Un coup l'un est en prison. Un.coup c'est l'autre. Quelle déception ! :-(