Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda…
D’une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.
Comme chaque année, je languis la sortie du Goncourt et comme chaque année je suis déçue. Je me dis que je dois maintenant assumer le fait que je ne suis pas du même avis que les jurys qui sélectionnent finalement un style plutôt qu'une histoire. Les mots pour moi, même si ce sont les plus beaux du monde, ont pour but de nous faire voyager et nous faire vibrer. L'écriture de Mohamed est certes belle, grandiloquente, littéraire, profonde (trop pour moi) mais elle ne m'a pas convaincue. Je retiens néanmoins quelques jolies citations et quelques mots crus et percutants qui cassent avec le style soutenu mais c'est loin d'être suffisant pour m'emporter loin, dans un endroit où j'ai envie de me blottir l'espace de quelques pages.
RépondreSupprimerClairette
En lecture comme dans d'autres activités il faut savoir dire stop ;-)
RépondreSupprimerLivre fermé à la page 210 ...
Je n'en dirais pas plus pour ne pas empêcher les autres lecteur(e)s de notre blog tant chéri de se faire leur propre opinion.
Ernest
Totalement en accord avec Clairette et Ernest, c'est assez rare pour que je le souligne mais je n'ai pas finis le livre. De grands mots certes mais d'un ennui colossal
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