Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l’attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l’immense solitude qu’elle abrite.
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur.
Comme je l'ai déjà dit, j'adore De Vigan! Ce roman est d'une puissance redoutable pour illustrer la souffrance au travail et le harcèlement moral que peuvent subir certaines personnes sans jamais oser en parler. De la nécessité de ne pas se perdre dans sa vie professionnelle, mais de savoir aussi bâtir sa vie privée, intime, amicale pour tenir! Balance pas toujours facile à équilibrer.
RépondreSupprimerQuelle puissance et quelle tristesse à la fois. J'ai été très touchée par ce drame, ce désespoir. La fin, surprenante, m'a brisé le coeur
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