Le regretté Hubert Juin, qui fut l'un des grands critiques et « redécouvreurs » de son temps, aimait à gourmander, provocant et pourtant sincère, les lecteurs qui n'avaient pas encore lu L'Ile des Perroquets de Robert Margerit : « Vous devriez avoir honte, c'est le seul roman marin à lire depuis Conrad et Stevenson - et sans doute le plus grand de notre littérature. » Et fidèle à son enthousiasme, il avait salué en 1984, peu avant sa mort, la réédition de cet introuvable dans les colonnes du Monde : « On ne résume pas L'Ile des Perroquets : c'est un livre qui est porté par la turbulence même... Une merveilleuse réponse à l'ennui, c'est-à-dire à la mort. » Bref, une sorte de roman de piraterie idéal (dans la Caraïbe, au XVIIe siècle...), par quoi un maître du récit nous entraîne bien au-delà de ce que promet d'ordinaire l'aventure.
J'ai toujours eu un attrait "enfantin" pour la piraterie et je cherchais depuis longtemps un livre qui correspondent à mon imaginaire et je l'ai trouvé. Un grand roman !
RépondreSupprimerErnest