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lundi 7 novembre 2016

DANS LA MER IL Y A DES CROCODILES de Fabio GEDA

Enaiat a dix ans lorsque sa mère l’oblige à fuir leur petit village de Nava, dans la vallée de Ghazni, en Afghanistan. Elle l’abandonne de l’autre côté de la frontière, au Pakistan, pour le protéger car Enaiat appartient à l’ethnie des Hazaras, persécutée par les Pachtounes et les talibans. Pour lui débute alors un périple de cinq années jusqu’en Italie en passant par l’Iran, la Turquie et la Grèce

7 commentaires:

  1. C'est une histoire vraie racontée par un romancier italien qui a interviewé Enaiatollah et raconte ainsi son histoire à la 1ere personne. C'est très émouvant et cela illustre le périple de nombreux migrants. Je recommande vivement sa lecture.

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  2. Je me joins à Mily pour vous inciter à lire ce très beau livre. Un témoignage poignant sur un sujet tellement d'actualité ainsi qu'intemporel ...
    Ernest

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  3. Je peux résumer ce livre en un mot "Résilience". Un beau et réel témoignage poignant sans entrer dans le "patos". Je recommande vivement.

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  4. L'histoire du petit Enaiat ne peut laisser aucun lecteur indifférent. De l'Afghanistan à l'Italie en passant par l'Iran, le Pakistan, la Turquie et la Grèce, nous accompagnons Enaiat dans son voyage sous toutes ses formes. Notre imagination crée des images au fur et à mesure des pages et elle ne nous montre pas uniquement de jolies choses. C'est dur, c'est puissant, c'est émouvant. Et puis il y a toutes ces rencontres qui apportent un peu d'humanité à cette aventure et qui amènent de jolis moments de respirations que j'ai parfois eu du mal à trouver crédibles je dois l'avouer.
    Clairette

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  5. Caillette (Twins)14 avril 2023 à 10:31

    Il m'a fallu 60 pages avant de me laisser embarquer dans ce livre, puis je n'ai plus pu le lâcher. Ce récit est poignant mais pas larmoyant, une belle leçon d'humilité. J'en ai appris plus sur la condition des migrants, que je verrai d'un œil différent maintenant. Qu'il faut du courage et de la résilience pour traverser cela et qu'il faut du courage à une mère pour donner une chance, pourtant infime au départ, à son enfant de se créer une vie meilleure. J'ai adoré. Seul bémol, les interventions de l'éducateur qui n'apportent rien.
    Caroline (Twins)

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  6. J’ai beaucoup aimé ce livre écrit par un adulte mais à travers les yeux d’un enfant. J’ai été très impressionnée par le courage et la résilience de ce petit Enaiat. J’ai également apprécié d’en savoir un peu plus sur l’Afghanistan, notamment sur la persécution des Hazaras par les Pachtounes.

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  7. Le titre évoque parfaitement la façon dont on peut raconter une histoire réelle et terrible sans tomber ni dans le miserabilisme, ni dans une écriture larmoyante. Et pourtant, aucun enfant au monde ne devrait vivre cet enfer, abandonné de sa mère, obligé pour vivre de fournir un travail d'esclave, de se cacher, de fuir toujours et encore, sans protection hormis sa rage de survivre. Récit pudique où on réalise à quel point l'intolérance et l'obscurantisme détruisent des vies et quel devrait être notre unique combat.

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