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jeudi 6 juin 2024

LES DOIGTS ROUGES de Keigo HIGASHINO

Machara Akio est un homme ordinaire qui mène une existence ordinaire d'employé de bureau. Il vit avec sa femme, son fils et sa mère vieillissante. Un jour, il reçoit un appel de son épouse au travail. La chose est inhabituelle. La demande qu'elle lui fait l'est encore davantage : revenir immédiatement à la maison. Elle refuse de lui en dire plus mais la panique qu'elle entend dans sa voix le convainc de partir aussitôt. A son arrivée, sa femme lui apprend que leur fils, âgé de quatorze ans, a tué une fillette et que le cadavre gît dans le jardin...

Le lendemain, le corps de la petite victime est retrouvé dans les toilettes publiques. Alors que son père est mourant à l'hôpital, Kaga Kyoichiro prend en charge l'enquête. Son jeune cousin, fraîche recrue affectée à ses côtés s'étonne de la froideur implacable du limier que rien ne semble atteindre, ni l'agonie d'un proche ni les pires turpitudes de l'âme humaine. A travers lui, le lecteur observe, médusé, la mécanique insondable et parfaite d'un esprit policier.

7 commentaires:

  1. Pour ceux qui aiment l'ambiance des oeuvres cinématographiques coréennes, ce livre japonnais est fait pour vous. J'ai retrouvé la folie de Squid Game, l'ambiance pesante de Parasite et j'ai adoré ça. Un grand merci à Sonia de nous avoir proposé cette lecture que j'ai dégusté, doucement, en analysant chaque mot, chaque sous-entendu et chaque revirement de situation. Qui est le monstre dans cette histoire ? J'ai mon idée !
    Amis lecteurs, foncez !
    Clairette

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  2. A travers ce roman, on se retrouve au cœur de l enquête policière, des tergiversions de ce couple face au meurtre de leur enfant et on a envie de les secouer…si bien qu on avance pour savoir jusqu ou ça va aller et le livre est dévoré en un rien de temps…j ai beaucoup aimé…même si je me perdais parfois dans les prénoms japonais …

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  3. Tout le charme du roman japonais, raconter de façon apparemment délicate, sans cri, sans violence débridée des evenements trash, assez horribles et parfois tout à fait incroyables. Beaucoup de pudeur dans les sentiments mais une sagesse qui finit toujours par ressortir. Et ou l'odeur du tatamis est comme notre madeleine de Proust ...
    Bravo à Higashino et merci à Sonia pour cette belle suggestion !

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  4. Policier aux allures lentes avec une attention particulière aux détails, dans une atmosphère feutrée, toute en délicatesse et néanmoins violente. Paradoxes et contrastes de la culture japonaise que j'apprécie : violence et délicatesse, passion et discrétion, cris en sourdine et sens démesuré de l'honneur.
    Il paraît que Keigo Higashino est reconnu comme la star du polar japonais, y'a plus qu'à ... poursuivre avec d'autres lectures ! je m'en réjouis d'avance

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  5. Quel univers particulier ! Cette famille déstructurée et destructrice ! J'ai tt aimé, le style épuré, tranchant, acide. Les relations de ce "couple" ,cette grand-mère qui cache bien son jeu, cet ado imbuvable, absent les 3/4 du livre ms qui finalement est omniprésent, ces 2 policiers, cousins qui ne se comprennent pas et pour cause...
    Une belle découverte, merci Sonia!

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  6. Le roman est court mais on a le temps de tourner en rond. C'est cousu de fil blanc. L'auteur m'a fait penser à quelqu'un qui essaye de copier des romans policiers mais qui en est loin.

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  7. Je n'aime pas trop ni la littérature ni les films japonais, non pas sur la forme mais plutôt sur le fond. J'ai beaucoup de mal avec cette culture qui est aux antipodes de la nôtre, je ne comprends pas leur mode de penser, de vivre.
    Ce livre n'échappe pas à la règle. Je l'ai lu facilement, il se lit bien, et j'ai eu à coeur d'aller jusqu'au bout (même si on sait dès le début qui est l'auteur du crime) pour savoir comment allait faire cette famille de dingues pour se sortir de ce drame. Ils ne pouvaient pas s'en sortir en fait mais ce qui était intéressant c'est de voir tout le cheminement de pensées de la mère et du père pour éviter d'envoyer leur malade de fils en prison. C'est absolument machiavélique et c'est choquant pour notre culture française mais je suis sûre que cela n'a choqué personne au Japon.
    Intéressant de comprendre comment un couple arrive à un stade tel que la mère reporte ton son amour sur son fils, que le père travaille plus que de raison pour éviter de rentrer chez lui et multiplie les relations extraconjugales, que le fils nait comme un enfant-roi à qui tout est permis et sans coeur.
    Heureusement qu'on finit pas trouver sentiments chez la soeur et la mère du papa et dans les policiers sinon cela ferait froid dans le dos.

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