Paris 1920. À son retour des tranchées, Victor Dessange, ancien de la Mondaine, intègre la brigade Criminelle. L’ambiance à la capitale est électrique – entre grèves à répétition et affrontements entre communistes et anarchistes d’un côté et royalistes de l’Action française de l’autre. Des clandestins de l’Internationale affluent de partout, tandis que les empires coloniaux se fissurent.
Dans un tel contexte, les meurtres successifs de plusieurs prostituées peinent à apparaître comme des affaires prioritaires. Jusqu’à ce que ce soit non plus une belle-de-nuit, mais un client, représentant officiel de la République de Chine, qui trouve la mort dans une maison close. Chargé de l’enquête, Victor tente de démêler un écheveau qui le mènera d’une colonie pénitentiaire pour enfants en Bretagne à l’attaque d’un convoi d’or au Maroc, dont ni les coupables ni le butin n’ont jamais été retrouvés.
Le prix du Quai des Orfèvre me déçoit rarement et je suis ravie de constater que c'est encore le cas avec "La Muse Rouge" que je classe dans les bons polars. J'ai aimé plonger dans la période de l'entre-deux guerres, moment où les frictions politiques et syndicales sont nombreuses et sanglantes.
RépondreSupprimerJ’ai aimé les inspecteurs de la Brigade Criminelle, j’ai aimé les méchants et j’ai aimé les gentils.
Bref, j’ai passé un bon moment et j'adore ce titre, ce qui ne gâche rien ;-).
Clairette
L'atmosphère parisienne de début de siècle m'a beaucoup plu. J'ai ré-entendu des expressions utilisées par ma grand-mère ... comme chariboter que j'adore !!! .... plongée en enfance, dans l'ambiance des Brigades du tigre, plongée dans les rues de Paris, balades dans les quartiers ... Bref, un moment agréable, même si j'ai trouvé l'enquête autour de plusieurs affaires un peu "embrouillée".
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