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dimanche 15 septembre 2019

LES CHOSES HUMAINES de Karine TUIL

Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.

7 commentaires:

  1. Pari réussi pour Karine TUIL et ses "Choses Humaines" inhumaines. Le couple, l'adultère, le cancer, la dépression, le pouvoir, la violence et puis le sexe. Tous ces éléments s'enchaînent, se croisent, se multiplient voire s'amplifient au fil des pages et nous poussent à nous poser les bonnes questions sur les différents parcours de vie.
    Livre sélectionné pour le prix Goncourt 2019. Excellente chose.
    Clairette

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  2. Roman de trés bonne facture qui aborde intelligemment les problèmes de notre société actuelle.
    Ernest

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  3. un roman tres actuel, tout y est, la télé, le journalisme, la peur de vieillir, les ados persque parfaits, et aussi la drogue, le sexe . Un equilibre trop fragile pour resister au tourbillon du monde social d'aujourd'hui. Les vrais sentiments ne semblent plus avoir leur place dans cet enchevêtrement de vies factices.

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  4. Je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'auteur. L'histoire est tristement banale et la fin est pathétique..

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  5. Les choses humaines ou bien les choses inhumaines ? J'ai immédiatement été saisie avec délectation par le vocabulaire précis, le choix des mots minutieux et incisifs et la syntaxe fluide et soignée. La description des personnages, de leur psychisme, de leurs relations et de leurs comportements, de leurs faiblesses et travers est réalisée avec acuité et finesse. L'époque , la société actuelles sont observées et décrites avec précision et intensité. Ensuite le second chapitre présente la diffraction : l'univers de chaque personnage se déforme, on ne sait pas encore quelle sera l'issue lorsque le processus s'arrêtera. Puis vient le récit du procès, instructif et passionnant. Une lecture qui m'a nourrie, comblée, percutée autour d'un sujet qui me touche : le consentement (et le viol).
    En bref, j'ai adoré: gratitude à Clairette et son blog pour cette merveilleuse découverte !

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  6. C'est un bon livre, bien écrit, mais je n’arrive pas à dire que j’ai aimé car, et je le savais, le sujet m’a terriblement dérangée, je n’ai d’ailleurs pas voulu voir le film.
    Je connaissais le thème du livre et j’ai trouvé que l’on peinait à rentrer dans le vif du sujet. Le viol n’a été abordé que dans la 2ème moitié du livre. Je n’ai pas bien compris pourquoi, les portraits dépeints permettaient certes de mieux comprendre le contexte familial des protagonistes mais ils étaient beaucoup trop détaillés à mon sens.
    Ce que j’ai trouvé le plus intéressant était la vision des faits à la fois par la « victime » et par le « violeur ». Mais cela aussi était déstabilisant car la femme et mère que je suis n’est pas arrivée à se positionner. J’étais certes sensible à la parole de « la victime » car, quelle que soit la Vérité, elle était en souffrance. Mais en même temps je pense que le « violeur » était dans la « norme » de la vie des jeunes de son âge et de son milieu, où on fait des fêtes « borderlines » avec des débordements inévitables entre alcools, drogues, défis stupides et parfois dangereux, et rapports sexuels à la va-vite.

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  7. Après "la décision", j'ai eu terriblement envie de me replonger dans l'écriture si fine de Karine Tuil. Et à nouveau, j'admire son analyse des comportements, la précision des mots, des faits, qui nous mettent souvent mal à l'aise. Car que dire, que penser de ce viol, de cet absence de consentement si difficile à prouver et à évaluer. Moi qui met sans cesse en avant le consentement dans l'exercice de mon métier, on voit bien à quel point on peut malgré, une à priori "bonne éducation" se retrouver sous l'effet de divers produits psycho-actifs se comporter comme un auteur de violence!
    Bravo pour ce récit acéré, sans complaisance de la société actuelle.

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